18 Aralık 2007 Salı

Sevdiğim Fransızca Şarkılar / Musica Francesa


J'ai tout oublié

Marc Lavoine& Cristina Marocco

Marc Lavoine
A deux pas d'ici, j'habite, peut-être est-ce ailleurs
J'n'reconnais plus ma vie, parfois je me fais peur
Je vis dans un monde qui n'existe pas
Sans toi je ne suis plus tout à fait moi...
Cristina Marocco
A deux pas d'ici j'ai égaré ce que j'étais
Mon nom ne me dis rien, ni la photo sur mes papiers
On peut bien m'appeler untel ou untel
Sans toi peu m'importe qui m'appelle...{Refrain: en duo}
Comment dit-on bonjour, je ne sais plusLe parfum des beaux jours, je n'le sens plus
Comment fait-on l'amour, si j'avais suJ'ai tout oublié quand tu m'as oublié...
Les mots doux de velours, je ne crie plus
Et le sens de l'humour, je l'ai perdu
Comment faire l'amour, si j'avais su,J
'ai tout oublié quand tu m'as oublié...
Marc LavoineA deux pas d'ici j'ai essayé de revenir
De mettre un peu d'ordre à mes idées, les rafraîchir
Cristina Marocco
Je m'suis coupé les cheveux, j'ai rasé les murs
Ce que j'ai fait, je n'en suis pas sûre...{au Refrain (en duo)}
J'ai tout oublié quand tu m'as oublié...
J'ai tout oublié quand tu m'as oublié...

Ne me quitte pas

(Jacques Brel)

Ne me quitte pas

Il faut oublier

Tout peut s'oublier

Qui s'enfuit déjà

Oublier le temps

Des malentendus

Et le temps perdu

A savoir comment

Oublier ces heures

Qui tuaient parfois

A coups de pourquoi

Le coeur du bonheur

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai

Des perles de pluie

Venues de pays

Où il ne pleut pas

Je creuserai la terre

Jusqu'après ma mort

Pour couvrir ton corps

D'or et de lumièreJe ferai un domaine

Où l'amour sera roi

Où l'amour sera loi

Où tu seras reine

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Je t'inventerai

Des mots insensés

Que tu comprendras

Je te parlerai

De ces amants-là

Qui ont vu deux fois

Leurs coeurs s'embraser

Je te raconteraiL'histoire de ce roi

Mort de n'avoir pasPu te rencontrer

Ne me quitte pasNe me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

On a vu souvent

Rejaillir le feu

D'un ancien volcan

Qu'on croyait trop vieux

Il est paraît-il

Des terres brûlées

Donnant plus de blé

Qu'un meilleur avril

Et quand vient le soir

Pour qu'un ciel flamboie

Le rouge et le noir

Ne s'épousent-ils pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Je ne vais plus pleurer

Je ne vais plus parler

Je me cacherai là

A te regarder

Danser et sourire

Et à t'écouter

Chanter et puis rire

Laisse-moi devenir

L'ombre de ton ombre

L'ombre de ta main

L'ombre de ton chien

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas.



À PARIS

Francis Lemarque
À Paris

Quand un amour fleurit

Ça fait pendant des semaines

Deux coeurs qui se sourient

Tout ça parce qu'ils s'aiment

À ParisAu printemps

Sur les toits les girouettes

Tournent et font les coquettes

Avec le premier vent

Qui passe indifférent

Nonchalant

Car le vent

Quand il vient à Paris

N'a plus qu'un seul soucis

C'est d'aller musarder

Dans tous les beaux quartiers

De ParisLe soleil

Qui est son vieux copain

Est aussi de la fête

Et comme deux collégiens

Ils s'en vont en goguette

Dans ParisEt la main dans la main

Ils vont sans se frapper

Regardant en chemin

Si Paris a changéY'a toujours

Des taxis en maraude

Qui vous chargent en fraude

Avant le stationnement

Où y'a encore l'agent

Des taxisAu café

On voit n'importe qui

Qui boit n'importe quoi

Qui parle avec ses mains

Qu'est là depuis le matin

Au caféY'a la Seine

A n'importe quelle heure

Elle a ses visiteurs

Qui la regardent dans les yeux

Ce sont ses amoureux

À la SeineEt y'a ceux

Ceux qui ont fait leur nids

Près du lit de la Seine

Et qui se lavent à midi

Tous les jours de la semaine

Dans la SeineEt les autres

Ceux qui en ont assez

Parce qu'ils en ont vu de trop

Et qui veulent oublier

Alors y se jettent à l'eau

Mais la SeineElle préfère

Voir les jolis bateaux

Se promener sur elle

Et au fil de son eau

Jouer aux caravelles

Sur la SeineLes ennuis

Y'en a pas qu'à Paris

Y'en a dans le monde entier

Oui mais dans le monde entier

Y'a pas partout ParisVoilà l'ennui

À ParisAu quatorze juilletÀ la lueur des lampions

On danse sans arrêt

Au son de l'accordéon

Dans les rues

Depuis qu'à ParisOn a pris la Bastille

Dans chaque faubourgEt à chaque carrefour

Il y a des gars

Et il y a des filles

Qui sur les pavés

Sans arrêt nuit et jour

Font des tours et des tours

À Paris




PAROLES, PAROLES


Paroles et Musique: Michaele, M.Chiosso, G.Ferrio 1973© Polygram ~ Barclay ~ Orlando Production


A.Delon:

C'est étrange,je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir,

Je te regarde comme pour la première fois.

Dalida:

Encore des mots toujours des motsles mêmes mots

Je n'sais plus comment te dire,

Rien que des mots

Mais tu es cette belle histoire d'amour...que je ne cesserai jamais de lire.

Des mots faciles des mots fragiles

C'était trop beau

Tu es d'hier et de demain

Bien trop beau

De toujours ma seule vérité.

Mais c'est fini le temps des rêves

Les souvenirs se fanent aussiquand on les oublie

Tu es comme le vent qui fait chanter les violonset emporte au loin le parfum des roses.

Caramels, bonbons et chocolats

Par moments, je ne te comprends pas.

Merci, pas pour moi

Mais tu peux bien les offrir à une autrequi aime le vent et le parfum des rosesMoi,

les mots tendres enrobés de douceurse posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur

Une parole encore.

Parole, parole, parole

Ecoute-moi.

Parole, parole, parole

Je t'en prie.

Parole, parole, parole

Je te jure.

Parole, parole, parole, parole, parole

encore des paroles que tu sèmes au vent

Voilà mon destin te parler....te parler comme la première fois.

Encore des mots toujours des motsles mêmes mots

Comme j'aimerais que tu me comprennes.

Rien que des mots

Que tu m'écoutes au moins une fois.

Des mots magiques des mots tactiquesqui sonnent faux

Tu es mon rêve défendu.

Oui, tellement faux

Mon seul tourment et mon unique espérance.

Rien ne t'arrête quand tu commences

Si tu savais comme j'ai envied'un peu de silence

Tu es pour moi la seule musique...qui fit danser les étoiles sur les dunes

Caramels, bonbons et chocolats

Si tu n'existais pas déjà je t'inventerais.

Merci, pas pour moi

Mais tu peux bien les offrir à une autrequi aime les étoiles sur les dunes

Moi, les mots tendres enrobés de douceurse posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur

Encore un mot juste une parole

Parole, parole, paroleEcoute-moi.

Parole, parole, paroleJe t'en prie.

Parole, parole, paroleJe te jure.

Parole, parole, parole, parole, paroleencore des paroles que tu sèmes au vent

Que tu es belle !

Parole, parole, parole

Que tu est belle !

Parole, parole, parole

Que tu es belle !

Parole, parole, parole

Que tu es belle !

Parole, parole, parole, parole, paroleencore des paroles que tu sèmes au vent






KILIMANDJARO

Il n'ira pas beaucoup plus loin

La nuit viendra bientôt

Il voit là-bas dans le lointain

Les neiges du Kilimandjaro

Elles te feront un blanc manteau

Où tu pourras dormir

Elles te feront un blanc manteau

Où tu pourras dormir, dormir, dormir

Dans son délire il lui revient

La fille qu'il aimaitIls s'en allaient main dans la mainIl la revoit quand elle riaitElles te feront un blanc manteau

Où tu pourras dormir

Elles te feront un blanc manteau

Où tu pourras dormir, dormir, dormir

Voilà sans doute à quoi il pense

Il va mourir bientôt

Elles n'ont jamais été si blanches

Les neiges du Kilimandjaro

Elles te feront un blanc manteau

Où tu pourras dormir

Elles te feront un blanc manteau

Où tu pourras dormir, dormir, dormir, dormir bientôt




Et si tu n'existais pas (1975)


Paroles: Pierre Delanoë et Claude Lemesle, musique: Salvatore Cutugno et Pasquale Losito


Et si tu n'existais pas

Dis-moi pourquoi j'existerais?

Pour traîner dans un monde sans toi

Sans espoir et sans regret

Et si tu n'existais pas

J'essayerais d'inventer l'amour

Comme un peintre qui voit sous ses doigts

Naître les couleurs du jour

Et qui n'en revient pas

Et si tu n'existais pas

Dis-moi pour qui j'existerais?

Des passantes endormies dans mes bras

Que je n'aimerais jamais

Et si tu n'existais pas

Je ne serais qu'un point de plus

Dans ce monde qui vient et qui va

Je me sentirais perdu

J'aurais besoin de toi

Et si tu n'existais pas

Dis-moi comment j'existerais?

Je pourrais faire semblant d'être moi

Mais je ne serais pas vrai

Et si tu n'existais pas

Je crois que je l'aurais trouvé

Le secret de la vie, le pourquoi

Simplement pour te créer

Et pour te regarder

Et si tu n'existais pas

Dis-moi pourquoi j'existerais?

Pour traîner dans un monde sans toi

Sans espoir et sans regret

Et si tu n'existais pas

J'essayerais d'inventer l'amour

Comme un peintre qui voit sous ses doigts

Naître les couleurs du jour

Et qui n'en revient pas




L'ÉTÉ INDIEN


Paroles: Pierre Delanoë et Claude Lemesle; paroles et musique originales: S. Ward, Pasquale Losito, Vito Pallavicini et Salvatore Cutugno


Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là.

Nous marchionsSur une plage, un peu comme celle-ci. C'était l'automne, un automne où il

Faisait beau, une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique.

Là-bas on l'appelle l'été indien, mais c'était tout simplement le nôtre.

Avec ta robe longue, tu ressemblais à une aquarelle de MarieLaurencin.

Et je me souviens, oui je me souviens très bien de ce que je

T'ai dit ce matin-là, il y a un an, un siècle, une éternité...

On ira où tu voudras, quand tu voudras,Et l'on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort.

Toute la vie sera pareille à ce matinAux couleurs de l'été indien.

PARLÉ:Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne, mais c'est comme siJ'y étais.

Je pense à toi, où es-tu, que fais-tu, est-ce que j'existeEncore pour toi...

Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune.

Tu vois, comme elle, je reviens en arrière, comme elle,

Je me couche sur la sable. Et je me souviens, je me souviens des marées

Hautes, du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer il y a une

Éternité, un siècle, il y a un an...

On ira où tu voudras, quand tu voudras,Et l'on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort.

Toute la vie sera pareille à ce matinAux couleurs de l'été indien.

On ira où tu voudras, quand tu voudras,Et l'on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort.

Toute la vie sera pareille à ce matinAux couleurs de l'été indien.




SALUT


Paroles et Musique: Pierre Delanoé
et Claude LemesleSalut, c'est encore moi!


Salut, comment tu vas?

Le temps m'a paru très long

Loin de la maison j'ai pensé à toi

J'ai un peu trop navigué

Et je me sens fatigué

Fais-moi un bon café

J'ai une histoire à te raconter

Il était une fois quelqu'un

Quelqu'un que tu connais bien

Il est parti très loin

Il s'est perdu, il est revenu

Salut, c'est encore moi!

Salut, comment tu vas?

Le temps m'a paru très long

Loin de la maison j'ai pensé à toi

Tu sais, j'ai beaucoup changé

Je m'étais fait des idées

Sur toi, sur moi, sur nous

Des idées folles, mais j'étais fou

Tu n'as plus rien à me dire

Je ne suis qu'un souvenir

Peut-être pas trop mauvais

Jamais plus je ne te dirai

Salut, c'est encore moi!

Salut, comment tu vas?

Le temps m'a paru très long

Loin de la maison j'ai pensé à toi




Si l'amour existe encore


Si l'amour existe encore

Il ressemble à ton corps

Si l'amour existe encore

Serre moi encore plus fort

Si l'amour existe encore

Près de toi quand je m'endors

Si l'amour existe encore

Serre moi encore plus fort

PersonneN'a jamais su me dire

Les mots d'amour

Les mots du cœur

Quelque chose comme "Je t'aime"

Ce soirLa vie me semble belle

L'amour à tire d'aile

S'est posé... sur toi et moi

Si l'amour existe encore

Il ressemble à tes vingt ans

Au soleil qui tendrement

Nous fait oublier le temps{au Refrain}

Si l'amour existe encore

Il ressemble à ton corps

Si l'amour existe encore

Serre moi encore plus fort...

Si l'amour existe encore

Près de toi quand je m'endors

Si l'amour existe encore

Serre moi.. encore plus fort...




Adieu jolie Candy


Paroles et Musique: R.Jeannot, F.Hervel, M.Hursel 1969© 1969 Disque Vogueautres interprètes: Génération Yéyés

Adieu jolie Candy

C'est à Orly

Que finissent

Les vacances à Paris

Adieu jolie Candy

Une voix t'appelle

C'est l'heure

Déjà de t'en aller

Dans cet avion

Qui t'emmène vers Angleterre

Adieu jolie Candy

Tu m'écriras

Tu le dis

Mais on dit toujours ça

Adieu jolie Candy

Je regretterai

Ton sourire

Et tes fautes de français

Mais cet avion

Te ramène en Angleterre

Adieu jolie Candy

Adieu jolie Candy

Je deviendrai

Un souvenir

Une photo de vacances

Adieu jolie Candy

Celui qui t'aime

Là-basIl a bien de la chance

Adieu Candy

Adieu, Adieu




TOMBE LA NEIGE


Tombe la neige

Tu ne viendras pas ce soir

Tombe la neige

Et mon coeur s'habille de noirCe soyeux cortègeTout en larmes blanchesL'oiseau sur la branchePleure le sortilège

Tu ne viendras pas ce soir

Me crie mon désespoir

Mais tombe la neige

Impassible manège

Tombe la neige

Tu ne viendras pas ce soir

Tombe la neige

Tout est blanc de désespoir

Triste certitude

Le froid et l'absence

Cet odieux silence

Blanche solitude

Tu ne viendras pas ce soir

Me crie mon désespoir

Mais tombe la neige

Impassible manège


1 Aralık 2007 Cumartesi

Ünlü Şairlerin İstanbul Şiirleri/ İstanbul Poems From Famous Poets


İSTANBUL IŞIK IŞIK

İstanbul rüzgar rüzgar sevdiğim
Kah bir lodos, denizlerden esen
Ilık mı ılık
Kah ustura gibi deli bir poyraz
Bırak saçlarını rüzgarlarına İstanbulun
Bu şehirde aşksız ve rüzgarsız yaşanmaz

İstanbul bulut bulut sevdiğim
Kimi beyaz mı beyaz
İnce, tül gibi
Kimi katran misali kara
Bulutları da insanlarına benzer İstanbulun
İnanma sevdiğim, inanma bulutlara

İstanbul yağmur yağmur sevdiğim
Kah ince ince
Kah bardaktan boşanırcasına
Hele bir yağmur yağmaya görsün
Ölürcesine yaşanır bu şehirde sevdiğim
Ve yaşanırcasına ölünür

İstanbul deniz deniz sevdiğim
Bir çakır mavi
Bir camgöbeği tuzlu su
Üstünde irili ufaklı tekneler
Kayıklar, yelkenliler, mavnalar
Kalleştir denizleri istanbulun sevdiğm
İstanbul kadar

İstanbul kadeh kadeh sevdiğim
İçtikçe içesi gelir insanın
Sarhoşluğu tutuşup yanmaya benzer
Ve bir gölgedir yalnızlık meyhanelerinde
Seninle dolaşır, seninle gezer

Ümit Yaşar Oğuzcan



İstanbul

Seni görüyorum yine İstanbul
Gözlerimle kucaklar gibi uzaktan
Minare minare, ev ev,
Yol, meydan.

Geliyor Boğaziçi'nden doğru
Bir iskeleden kalkan vapurun sesi,
Mavi sular üstünde yine
Bembeyaz Kızkulesi.

Bir yanda, serin sabahlarla beraber,
Doğduğum kıyılar: Beşiktaşım.
Baktıkça hep, semt semt, yer yer,
Beş yaşım, onbeş yaşım, ah yirmi yaşım!

Durmuş bir tepende okuduğum mektep,
Askerlik ettiğim kışladır ötesi.
Bir gün bir kızını benim eden
Evlendirme dairesi.

Benim de sayılmaz mı oralar?
Elimi tutar gibi iki yanımdan,
Babamın yattığı Küçüksu,
Anamın toprağı Eyüpsultan.

Önümde, açık kollarıyla boğaz,
Çengelköy'den aktarma Rumelihisarı.
İstanbul, İstanbul'um benim,
Kadıköy'ü, Üsküdar'ı...

Gün olur, Köprü ortasında durur
Anarım, Adalar'da çamların uykusunu.
Gün olur, Beyoğlu'nu özler içim,
Koklamak isterim Tünel'in kokusunu.

Bulut geçer üstünden,
Gemi gelir yanaşır
Bir eski türküdür, kulağıma fısıldar,
"İçi dolu çamaşır."

Göğünde tanıdım ayın ondördünü.
Kırlarında bilirim baharı,
Herşey içimde, herşey,
İstanbul yadigarı.

Bir daha görüyorum seni dünya gözüyle,
Göğün hep üstümde, havan ciğerlerimdedir.
Ey doğup yaşadığım yerde her taşını
Öpüp başıma koymak istediğim şehir!
Ziya Osman Saba



Canım İstanbul

Ruhumu eritip de kalıpta dondurmuşlar;
Onu İstanbul diye toprağa kondurmuşlar.
İçimde tüten birşey; hava, renk, eda, iklim;
O benim, zaman, mekan aşıp geçmiş sevgilim.
Çiçeği altın yaldız, suyu telli pulludur;
Ay ve güneş ezelden iki İstanbulludur.
Denizle toprak, yalnız onda ermiş visale,
Ve kavuşmuş rüyalar, onda, onda misale.
İstanbul benim canım;
Vatanım da vatanım...
İstanbul,
İstanbul...
Tarihin gözleri var, surlarda delik delik;
Servi, endamlı servi, ahirete perdelik...
Bulutta şaha kalkmış Fatih`ten kalma kır at;
Pırlantadan kubbeler, belki bir milyar kırat...
Şahadet parmağıdır göğe doğru minare;
Her nakışta o mana: Öleceğiz ne çare?..
Hayattan canlı ölüm, günahtan baskın rahmet;
Beyoğlu tepinirken ağlar Karacaahmet...
O manayı bul da bul!
İlle İstanbul`da bul!.
İstanbul,
İstanbul...
Boğaz gümüş bir mangal, kaynatır serinliği;
Çamlıca`da, yerdedir göklerin derinliği.
Oynak sular yalının alt katına misafir;
Yeni dünyadan mahzun, resimde eski sefir.
Her akşam camlarında yangın çıkan Üsküdar,
Perili ahşap konak, koca bir şehir kadar...
Bir ses, bilemem tanbur gibi mi, ud gibi mi?
Cumbalı odalarda inletir "Katibim"i...
Kadını keskin bıçak,
Taze kan gibi sıcak.
İstanbul,
İstanbul...
Yedi tepe üstünde zaman bir gergef işler!
Yedi renk, yedi sesten sayısız belirişler....
Eyüp öksüz, Kadıkoy süslü, Moda kurumlu,
Adada rüzgar, uçan eteklerden sorumlu.
Her şafak Hisarlarda oklar çıkar yayından
Hala çığlıklar gelir Topkapı sarayından.
Ana gibi yar olmaz, İstanbul gibi diyar;
Güleni şoyle dursun, ağlayanı bahtiyar...
Gecesi sünbül kokan
Türkçesi bülbül kokan,
İstanbul,
İstanbul…
Necip Fazıl KISAKÜREK


İstanbul’u Dinliyorum

İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı;
Önce hafiften bir rüzgar esiyor;
Yavaş yavaş sallanıyor
Yapraklar ağaçlarda;
Uzaklarda, çok uzaklarda
Sucuların hiç durmayan çıngırakları;
İstanbul’u dinliyorum gözlerim kapalı.

İstanbul’u dinliyorum gözlerim kapalı;
Kuşlar geçiyor derken
Yükseklerden, sürü sürü, çığlık çığlık;
Ağlar çekiliyor dalyanlarda; Bir kadının suya değiyor ayakları;
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı.

İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı;
Serin serin Kapalıçarşı,
Cıvıl cıvıl Mahmutpaşa
Güvercin dolu avlular,
Çekiç sesleri geliyor doklardan
Güzelim bahar rüzgarında ter kokuları;
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı.
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı
Başımda eski alemlerin sarhoşluğu,
Loş kayıkhaneleriyle bir yalı
Dinmiş lodosların uğultusu içinde.
İstanbul’u dinliyorum gözlerim kapalı.

İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı;
Bir yosma geçiyor kaldırımdan.
Küfürler, şarkılar, türküler, laf atmalar.
Bir şey düşüyor elinden yere;
Bir gül olmalı.
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı.

İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı;
Bir kuş çırpınıyor eteklerinde.
Alnın sıcak mı, değil mi biliyorum;
Dudakların ıslak mı değil mi, biliyorum;
Beyaz bir ay doğuyor fıstıkların arkasından
Kalbinin vuruşundan anlıyorum;
İstanbul’u dinliyorum.

Orhan Veli KANIK